Pic d’ARLEE

Pic d’ARLEE Berger de Picardie

Berger de Picardie

L'histoire du Berger Picard

L'histoire du Berger Picard

Le Berger Picard est supposé descendre des chiens apportés par les celtes au cours de la 2ème

 invasion au IVème siècle avant JC. On retrouve principalement le poil dur.

De nombreuses gravures et peintures du Moyen-âge nous montrent des chiens de berger

de taille moyenne, à l’ossature forte, au poil rude et aux oreilles dressées.

A la Bergerie Nationale de Rambouillet, on peut voir un tableau datant du début du XIXème 

siècle représentant le premier maître berger Clément Delorme, en poste de 1787 à 1824,

 accompagné d’un chien ressemblant beaucoup à un berger picard. Cependant, le berger picard

n’est mentionné dans la littérature cynophile qu’à partir de la fin du XIXème siècle.

Quelques picards sont présentés lors de la première exposition canine française au jardin

d’acclimatation à Paris en 1863 aux côtés de beaucerons et briards et jugés dans la même classe.

A l’exposition d’Amiens en 1899, une quinzaine de bergers picards sont présentés,

mais le juge Emmanuel Boulet, président du club français des chiens de berger,

refuse de reconnaître la race.

Le berger picard n’est pas cité dans le « traité de zootechnie spéciale du chien » de 1897

de Charles Cornevin, ni dans le livre de Pierre Mégnin : « le chien et ses races » publié en 1897

également, mais ce vétérinaire militaire, poursuit ses recherches, décrira plus tard le « pik-haar »

(ce qui signifie poil dur) comme un chien possédant les oreilles naturellement dressées,

non ergoté et à poil de griffon. L’édition de 1900 du « chien et ses races » mentionne le berger picard.

En 1912, 3 éleveurs de berger picard à Hem élaborent un premier standard qui est publié dans la

revue « Eleveur » de la même année.

En 1921, ces 3 mêmes éleveurs rédigent le premier standart du berger picard, mais Emmanuel Boulet,

président du club français du berger, refuse d’officialiser la race.

La même année est créé le premier club dédié au berger picard, sous la présidence de Jacques Deschamps, mais ses membres cessent rapidement d’élever des picards pour s’intéresser au bouvier des Flandres.

Ce n’est qu’en 1925 que la race est officiellement reconnue.

Cependant délaissée par le CFCB et dépourvue de club spécifique,

la race végète jusqu’à la seconde guerre mondiale malgré quelques amateurs.

Les chiens produits localement par des paysans ne sont pas inscrits, et la race disparaît pendant

la deuxième guerre mondiale, les restrictions alimentaires ne permettant plus l’entretien de ces chiens de grande taille.